Ma rivière
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La rivière Bonaventure et ses principales rivières tributaires
La rivière Bonaventure est une rivière à saumon qui prend sa source dans la réserve faunique des Chic-Chocs de la province géologique des Appalaches. Elle est réputée pour ses eaux claires, d’ailleurs les Micmacs l’appellent « Ouagamet », ce qui signifie « eau limpide ». La rivière Bonaventure coule dans la péninsule gaspésienne sur une distance de 125 km selon un axe sud-est. À la tête du bassin, la majeure partie du parcours de la rivière Bonaventure et de ses rivières tributaires se déroule sur le TNO de la MRC de la Haute-Gaspésie et de la MRC Bonaventure. Elle traverse ensuite les territoires municipaux de Saint-Alphonse et Saint-Elzéar avant de terminer sa course dans la Ville de Bonaventure.
Malgré le fait qu’elle prend ses origines en altitude dans les monts Chic-Chocs à près de 400 m, 80 % du bassin versant de la rivière Bonaventure se trouve dans le bas-plateau côtier dont l’altitude varie entre 0 et 300 m. Elle est alimentée par plusieurs tributaires. Avec tous ses tributaires, la Bonaventure draine un bassin versant totalisant 2 391 km2. L’estuaire de la rivière est influencé par les marées semi-diurnes et saisonnières, ce qui lui fait subir quotidiennement des variations de courants, de niveaux d’eau et de salinité. On retrouve, à l’embouchure de la rivière Bonaventure, un plan d’eau très productif du point de vue écologique, qu’on appelle barachois.
Les formations rocheuses des Chic-Chocs sont composées en grande partie de roches calcaires qui influencent la qualité naturelle des eaux en raison de leur solubilité. Effectivement, les eaux qui sont en contact avec ce type de roches, comme celles de la rivière Bonaventure, sont habituellement riches en carbonates et pauvres en sulfates et en chlorures. Ces facteurs peuvent expliquer le phénomène de couleur apparente émeraude.
Quelques documents à consulter:
PDE Rivière Bonaventure
Cadre de gestion adapté
État des milieux aquatiques
Afin de connaître la qualité des eaux de surface de la rivière Bonaventure, un prélèvement d’eau mensuel est effectué à l’unique site d’échantillonnage est situé au pont du rapide plat. Le portrait de la qualité des eaux du bassin de la rivière Bonaventure est établi au moyen de l’Indice de la qualité bactériologique et physicochimique (IQBP) de l’eau.
L’IQBP sert à évaluer la qualité générale de l’eau durant la période où celle-ci est libre de glace, soit d’avril à novembre inclusivement. La version actuelle de cet indice est basée sur six paramètres (IQBP6) : le phosphore total, les coliformes fécaux, les matières en suspension, l’azote ammoniacal, les nitrites-nitrates ainsi que la chlorophylle a totale (chlorophylle a et phéopigments). L’indice permet de classer la qualité de l’eau en cinq catégories allant de « bonne » à « très mauvaise ». Il faut toutefois noter qu’une eau jugée de bonne qualité peut, à l’occasion, présenter des dégradations liées à des événements sporadiques ou à des conditions particulières. En ce qui concerne la qualité de l’eau de la rivière Bonaventure, elle est classée comme étant Bonne. Vous pouvez consulter ces résultats sur l’Atlas de l’eau.
L’eau
Essentielle à la vie, l’eau est une ressource vitale qui ne peut être remplacée par une autre ressource. La vie, la santé des humains, le fonctionnement des écosystèmes de la planète, l’agriculture, l’alimentation et une multitude d’autres activités sont liés à l’eau. L’eau est le flot nourricier de la planète. Les eaux douces font partie intégrante du paysage et sont largement utilisées à des fins récréatives.
L’eau ne disparaît jamais, elle est partie d’un cycle incessant où elle se transfère d’un « réservoir » à l’autre. En fait, l’eau que l’on boit actuellement est la même que nos ancêtres buvaient. Le cycle de l’eau, selon Environnement Canada, est la circulation continue de l’eau entre l’atmosphère et la terre et son retour dans l’atmosphère grâce à la condensation, la précipitation, l’évaporation et la transpiration des végétaux. Ce cycle est alimenté par le soleil et crée évidemment un équilibre entre l’évaporation et les précipitations.
Le régime hydrologique d’un cours d’eau est intimement lié aux caractéristiques de son bassin versant ainsi qu’aux divers usages qui en sont faits.
Source : Environnement Canada
Qu’est-ce qu’un bassin versant?
Un bassin versant est un territoire dont les limites sont naturelles, et non pas déterminées par l’être humain. En fait, l’eau définit son propre territoire, qu’est le bassin versant. Le bassin versant est délimité par la ligne de partage des eaux, c’est-à-dire la crête des montagnes. L’ensemble des précipitations qui tombent sur ce territoire se dirige vers une rivière commune qui va terminer sa course, pour la plupart des cas en Gaspésie, en mer.
Par ailleurs, nous vivons tous dans un bassin versant. Chacun de nous avons donc un impact sur les conditions du bassin et ses ressources en eau. Non seulement les activités humaines sur ou à proximité du lac ou du cours d’eau pourront avoir un impact sur la qualité de l’eau, mais toutes celles qui auront lieu dans son bassin versant. On peut désigner un bassin versant autant pour une rivière que pour un lac ou une baie.
Source : ROBVQ